L’année 2017 a été la deuxième année la plus chaude depuis le début des relevés météorologiques (Organisation mondiale Météorologique, 18 janvier 2018) avec une augmentation de +0,9°C par rapport à la moyenne 1951-1980 et de + 1,13 °C si l’on se réfère à la période préindustrielle (1880-1899). L’objectif de l’accord de Paris sur le réchauffement climatique était de limiter la hausse à 2°C, voire +1,5°C « si possible » à l’horizon 2100. On s’en rapproche très vite. Dans l’Hérault, cela s’est traduit par un été très chaud et une pluviométrie annuelle représentant à peine la moitié de celle d’une année normale.
En tant qu’élus, il est indispensable d’engager notre commune sur une politique de transition énergétique. Cette orientation a déjà été engagée par plusieurs municipalités proches de Montferrier notamment au moyen d’Agendas 21 : plans d’actions élaborés en concertation pour mettre en place un développement durable sur le territoire.
Les actions ciblées visent :
– des économies d’eau en encouragent une gestion responsable, et des économies d’énergie par l’isolation thermique des bâtiments, le développement d’énergies renouvelables,
– la préservation des espaces naturels et agricoles afin de soutenir une production de proximité et maintenir ou améliorer la biodiversité.
– la diminution des émissions de gaz à effet de serre liés au transport en encourageant l’usage des modes alternatifs de déplacements par la mise à disposition d’aires de covoiturage, de parkings à vélos, de bornes pour véhicules électrique et en facilitant les déplacements piétons et cyclistes. Tout cela doit se faire en collaboration étroite avec les communes proches et les services de la Métropole de Montpellier qui mis en place des actions dans le cadre du « Plan Climat Métropolitain ». La mise en œuvre de telles initiatives à l’échelon local avec les citoyens doit être généralisée pour limiter le changement climatique.
Dans ce cadre, vivons montferrier lutte au sein du collectif Oxygène contre le projet Oxylane de construction d’un centre commercial inutile à proximité de Montferrier ? Ce projet est contraire à un développement durable par la disparition des terres agricoles et naturelles qu’il entraînerait et les menaces qu’il ferait peser sur l’économie locale et les commerces de proximité, l’environnement, la biodiversité et le cadre de vie. L’audience sur le recours contre le permis d’aménager a eu lieu le 14 décembre dernier au tribunal administratif de Montpellier. Le rapporteur public a demandé l’annulation partielle du permis d’aménager, pour un vice de forme et la destruction par déboisement d’une aire d’alimentation de chauve-souris protégées. Le tribunal ne suit pas toujours les recommandations du rapporteur, comme nous en avons fait l’amère expérience à Marseille l’an passé. Espérons que cette fois-ci, les conclusions du rapporteur public soient suivies.